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Tom Seerden

« Je veux faire quelque chose qui touche l'autre, dans lequel chacun se reconnaît », explique l'artiste néerlandais Tom Seerden. De l'inspiration plein la tête, il nous montre de sublimes paysages de bronze méditerranéens sur un socle en pierre naturelle ou en bois.

La création des paysages de bronze

La « conception » des paysages de bronze de Tom Seerden commence par le socle. Il peut s’agir de poutres en chêne ou de monolithes, par exemple en ardoise, quartzite, travertin, granit ou albâtre. Il se procure ces pierres auprès de tailleurs de pierre. Parfois, le socle et la sculpture ont la même couleur, d’autres fois, l’artiste joue sur le contraste. 

 

Tom commence par imaginer la sculpture idéale pour un socle particulier. Pour ce faire, il prête attention aux couleurs mais également aux lignes ou aux nœuds du bois, ou aux dessins naturellement présents dans la pierre. C’est le socle qui détermine le thème et le design de la sculpture en bronze. Par ailleurs, il est important de respecter l’équilibre entre la sculpture en bronze et la pierre ou la poutre.

 

Tom : « Quand je suis sur la route, je cherche toujours l’harmonie dans un paysage. Tout commence par une bonne observation des collines, des rochers, de l’implantation des villages, des châteaux et des monastères dans le paysage, des couleurs, etc. En ce sens, l’Italie est vraiment fantastique. Des villes comme San Giminiano ou Matera ont été modelées par les conditions locales, elles furent jadis construites avec de la pierre naturelle de la région et sont ainsi le reflet coloré de leur environnement. Dans de nombreux endroits, vous pouvez contempler les villages et les villes sous différents angles. Les paysages méditerranéens, et plus particulièrement italiens, me passionnent. Je les garde en mémoire, et c’est ainsi que – petit à petit – les villages, maisons, monastères et châteaux prennent forme dans mon esprit. »

 

Vient ensuite le traditionnel travail de la cire. Tom crée/sculpte à partir de la matière à la manière d’un architecte. Les bâtiments, toits, fenêtres et escaliers sont façonnés avec une grande précision. Mais il ne sont jamais la copie conforme de la réalité. Il s’agit toujours d’une impression et d’une ambiance liée au paysage, d’une composition personnelle. Ce processus continue jusqu’à ce que la sculpture soit « juste ». Alors seulement, elle peut partir chez le fondeur de bronze. 

 

L’œuvre de Seerden se caractérise par sa croûte de coulée de couleur rouge. Il arrive que des gravillons et du plâtre provenant de l’intérieur du moule adhèrent au bronze. Ce n’est pas un problème, cela apporte même un petit quelque chose en plus, et ce ne doit pas être parfait, estime l’artiste.

La vie d’artiste

Tom : « Rien ne vaut le plaisir de se rendre dans son atelier le matin et de se mettre au travail. La vie d’artiste est très variée. Imaginer, créer, peaufiner, terminer une œuvre. Mais aussi les contacts avec la fonderie de bronze, les galeries et les clients. Grâce aux galeries, de nombreuses personnes voient mon travail. J’adore quand des acheteurs sont ravis de leur acquisition, à tel point qu’ils envoient parfois une photo de ‘leur’ sculpture dans son nouvel environnement. »

 

Tom a commencé sa carrière d’artiste fin des années 80 avec des œuvres plus abstraites, grâce auxquelles il voulait pousser les gens à la réflexion. Il a ensuite évolué pour aboutir à son travail actuel : il est ici dans son élément. Son travail est également présenté, par le biais de galeries, lors de salons aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. « De nombreux visiteurs passent alors devant mes œuvres chaque jour. Certains se reconnaissent parfois dans une sculpture, et cela fait vraiment plaisir à voir. Lorsque ce lien se tisse, je suis comblé. »

Des « poids lourds »

Les paysages de Tom (qui pèsent entre 10 et 330 kg) sont envoyés au Benelux, en Italie, en Angleterre, en France, au Luxembourg, en Scandinavie et en Chine. Ces sculptures sont tout aussi belles à l’intérieur qu’à l’extérieur.

 

Citation : « Les paysages méditerranéens, et plus particulièrement italiens, me passionnent. Je les garde en mémoire, et c’est ainsi que – petit à petit – les villages, maisons, monastères et châteaux prennent forme dans mon esprit . »

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