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Tim Flach

Le nom de Tim Flach ne vous dit rien ? Dans ce cas, ne perdez pas une minute et venez faire la connaissance de ce gentleman-photographe britannique de renommée internationale, dont les magnifiques portraits stylisés d’oiseaux sont aujourd’hui exposés à Knokke, dans la galerie d’art Early Birds, bien entendu.

Birds par Tim Flach

Ils regardent droit dans l’objectif ou semblent prendre la pose, tels de véritables mannequins. Certains arborent leur plumage le plus élégant, d’autres sont visiblement inconscients de leur beauté éclatante et bariolée. Ce sont les birds du photographe animalier Tim Flach (°1958). Des oiseaux qui sont désormais en bonne compagnie puisqu’on doit déjà à Flach de magnifiques collections de photos (et des livres) sur les chevaux, les chiens et les espèces menacées.

Pourquoi les oiseaux?

Revenons aux oiseaux, qui sont chers à la galerie Early Birds. Le choix de ce nouveau sujet, Tim Flach l’attribue à son enfance passée sur la côte des Cornouailles. Le photographe, qui vit et travaille aujourd’hui à Londres, cherche ici à capturer la beauté des oiseaux et l’émerveillement que ceux-ci procurent en les immortalisant dans une série de portraits (studio), abstraits et en vol. Flach montre les oiseaux sur un arrière-plan sobre, nous permettant ainsi de nous focaliser sur les moindres détails et leur diversité morphologique.

 

L’artiste a eu beaucoup de mal à faire un choix parmi les plus de dix mille espèces d’oiseaux qui existent aujourd’hui. À force de patience, il est parvenu à faire des découvertes surprenantes, comme ce parent éloigné du canard affublé d’une corne lui donnant un air de licorne ou encore cet oiseau de mer avec une moustache en guidon.

 

Flach a notamment fait la connaissance du bec-en-sabot, oiseau rare et menacé, échassier au magnifique plumage gris et au regard vaguement ironique. L’animal passe le plus clair de son temps dans une totale immobilité, à la recherche de poisson. Dès qu’il en repère un, il l’attrape et l’écrase de son lourd bec en forme de chaussure tranchant comme un rasoir. Si vous voulez voir un bec-en-sabot en vrai, rendez-vous à Pairi Daiza, où deux grands poussins gris ont déjà éclos.

 

Flach s’est également intéressé aux Jacobins, ces pigeons d’ornement parés d’une imposante collerette de plumes, autant d’« arrangements » qui semblent tout droit sortis de l’imagination de quelque designer exclusif. Ces animaux précieux aux atours artistiques (originaires d’Inde) sont populaires dans le monde entier.

 

Les animaux comme les compositions laissent une impression durable. Flach accorde, il est vrai, une grande attention à la qualité de l’impression et à la finition de ses photographies. S’il utilise Photoshop pour la plupart de ses œuvres, il se limite toutefois à de petites retouches au niveau des teintes ou à la mise en valeur de certaines parties intéressantes. Les photographies de Tim Flach, accompagnées de leur magnifique cadre, sont disponibles en deux tailles : une « petite » édition, (70 x 55 cm) d’un maximum de dix exemplaires, et une « grande » édition (121 x 97 cm) limitée à cinq exemplaires. Certaines sont déjà disponibles à partir de 3 700 €. Récemment encore, une œuvre de Flach atteignait la somme de 50 000 £ à l’occasion d’une vente aux enchères chez Christie’s.

Une renommée internationale

Tim Flach a déjà été récompensé à plusieurs reprises, notamment d’une bourse honoraire de la Royal Photographic Society et d’un doctorat honorifique de la Norwich University of the Arts (UAL). Ses photographies ont paru dans le National Geographic et le Sunday Times, et été exposées dans plusieurs salons et galeries du monde entier.

 

L’occasion vous est aujourd’hui donnée de découvrir une petite partie de ces superbes photographies à Knokke !

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